[Refusée] Kolique

A la taverne d’Amakna, dans la salle principale. C’est ici qu’a lieu les fameuses sessions de recrutement de la désormais connue guilde La Taverne. Au fond, assis seul à une table attends le recruteur face à sa feuille, noir de notes sur les différentes candidatures qu’il a pu juger toute la journée. Quand soudain, la porte s’ouvre sur un jeune Osamodas. Celui-ci tout en s’approchant, retire son grand chapeau du couturier Solomonk et prends place à la seule place libre, face au recruteur.
Après un bref échange de regards, le recruteur entame la série de questions :
«Nom ?»
« Kolique »
« Dieu vénéré ? »
« Osamodas »
« Elément à forte affinité ? »
« La terre »
Le jeune Osamodas, pris dans le flot de question se laissa porter, laissant les mots jaillir de sa bouche comme le ruisseau au creux de son lit.
« Cercle de compétence ? »
« 130 ème cercle Monsieur »
« Métiers ? »
« Cordonnier de 80ème classe, et apprentie cordomage »
« Guilde précédemment fréquenté ? »
« Je fus jusqu’il y a peu de temps meneur de L’Eau Berge, une guilde hérité par mon défunt oncle, avant cela j’ai fréquenté les rangs des Tahiti Blop »
« Guilde actuelle ? »
« Aucune, j’ai suivis les consignes inscrites sur le parchemin, j’ai quitté guilde et camarades de lutte pour me présenter, seul, devant vous »
« Quel type de guerrier êtes-vous ? »
« Comme tous les fils d’Osamodas je suis lié d’affection avec les bêtes, mais je suis devenu expert dans le maniement du fouet, celui-ci me permet de taper de loin mes adversaires et de remettre en place une de mes bêtes qui quitterait le droit chemin »
L’entretient touchais à sa fin, le jeune Kolique le savait mais resta concentré jusqu’au bout
« Pour vous, quelles devraient être les caractéristiques d’une bonne guilde ? »
Kolique pris un temps pour réfléchir et répondis :
« Une guilde c’est avant tout ses membres. Donc pour moi une bonne guilde est une guilde unie, ou chaque membre n’hésite pas à aider son frère d’arme, au péril de sa vie monnayant une tournée à la taverne une fois rentré de mission. Mais aussi une bonne guilde c’est une entente générale, de la courtoisie et de la bonne humeur »
Il essaya de déchiffrer les notes du recruteur mais celui-ci avait une écriture pire qu’un Eniripsa, ce qui le renseigna peu sur les effets de ses réponses sur le recruteur. Pour finir celui-ci lui posa l’ultime question, celle sur laquelle beaucoup de gens échoue :
« Racontez-moi l’heure la plus intense de votre vie »
« Cela se déroulait pendant l’été, je flânais dans les plaines rocheuses au sud de Bonta, j’étais à mis chemin pour rejoindre la foire du Trool et profitant d’un rayon de soleil je m’étais assis sur un roché qui me semblais confortable pour déguster une cuisse de bouftout séchée. J’étais quasiment arrivé à la fin de mon repas lorsque le roché s’ébranla me faisant tomber à la renverse et éparpillant tout mon repas sur le sol et c’est ce dernier détails qui a amorcé le début de la pire heure de ma vie. Je vis se redresser un immense Cania, la masse rocailleuse de plusieurs mètres me faisait face en se rapprochant de moi écrasa mon repas ce qui eu le dont de me mettre en rogne. Je décidais d’envoyais mon tofu lui donner une bonne leçon. Je compris vite mon erreur lorsque le Cania le broya entre ses doigts en restant de marbre, un comble pour un roché vivant. C’est en voyant mon tofu en miette par terre ; et après avoir renoncé à le récupéré pour le manger en remplacement de la cuisse de bouftout; que je pris mes jambes à mon cou essayant de fuir l’élément perturbateur de mon repas. C’est après de longue minutes à essayer de le semer et après avoir tenté mille et une ruse pour le semer, que j’aperçu au loin la foire au Trool ; à ce moment là je me croyais sauvé mais c’était une grave erreur ; Lorsque j’eu atteins le lieu festif je ne pensais pas qu’il me suivrait dans son enceinte. Esquivant les stands, les personnes et les bêtes de foire je n’arrivais pas à le semer, je pris à gauche puis à droite puis à nouveau à droite pour finalement me retrouver dans une impasse avec d’un coté le Cania et de l’autre le Super Rowleur Cowsteur, je n’eu d’autre choix que d’entrer dans la machine infernale pour semer le Cania, malgré ma phobie de ces manèges magiques. La barrière se ferma sur mes jambes, et les hautparleurs du manège crièrent d’une voix stridente « Mesdames et messieurs, accrochez vous bien pour le programme Rowleur Cowsteur Une Heure ! ». Après cette introductions, plutôt longue je l’accorde je vous laisse deviner l’heure la plus intense de ma vie… »